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Foire aux questions

Motricité

Il est important d’être dans une pièce au calme (dans la mesure du possible dans une école !), d’expliquer à l’enfant ce que l’on va faire et de bien lui expliquer la consigne.

L’ordre n’a pas d’importance. Il peut être plus pertinent de faire les épreuves de motricité fine car cela demande de la concentration. Pour les enfants inhibés, il peut cependant être plus facile de commencer par les épreuves de motricité globale pour le mettre à l’aise.

En donnant des consignes courtes associées à des démonstrations, en se plaçant bien en face de l’enfant, à sa hauteur. Il est important de montrer à l’enfant ce qu’il faut faire (sauf pour le dessin du bonhomme), en utilisant ses facultés d’imitation.

Il faut décoller du sol et atterrir avec les 2 pieds (éventuellement avec un léger décalé), et relativement serrés (pas complètement écartés). L’important est surtout que les pieds décollent du sol et que la réception au sol se fasse bien sur les deux pieds.

Oui.

Non, un seul côté réussi suffit.

Oui, l’idéal est de le faire sur place mais il peut le faire en avançant.

On peut le soutenir et l’inciter par le langage (« Fais-moi un joli bonhomme, avec des bras, des jambes… »), mais il ne faut absolument pas dessiner un bonhomme, pour ne pas lui montrer de modèle.

Une seule fois suffit.

On peut l’aider en le stimulant (« Regarde bien comment je fais / comment est mon bras »), afin qu’il réalise une auto-correction si besoin. Il est également important de bien se placer à sa hauteur.

Non, le geste est orienté spatialement, les bras doivent être bien tendus dans la bonne direction et pas obliques.

Vous pouvez mettre un support non glissant sous la construction (tapis de souris, tissus, papier Emeri, carton, sac congélation…).

Non, le rond et le carré doivent être bien fermés, la jonction des traits est importante. Les angles du carré doivent être droits.

Oui c’est possible, on teste les notions spatiales avant tout, pas le vocabulaire mais cela peut également être un signe si l’enfant ne comprend pas ces mots.

Il peut être plus facile d’utiliser un objet orienté (une voiture, une petite maison ou un Playmobil par exemple) et de demander à l’enfant de placer le cube par rapport à cet objet plutôt que par rapport à son corps.

Audition

Il est important d’être dans une pièce au calme (dans la mesure du possible dans une école !), d’expliquer à l’enfant ce que l’on va faire et de bien lui expliquer la consigne.

Il permet de s’assurer que l’enfant a bien compris la consigne et de fiabiliser les résultats obtenus. Celui-ci peut être effectué à 35 dB, voire même à 50 dB pour être sûr que l’enfant entende.

500 Hz, 1000 Hz, 2000 Hz, 4000 Hz car elles correspondent aux fréquences de la voix conversationnelle.

Non, cela n’est pas indispensable, certains enfants n’étant pas latéralisés à cet âge.

Peu importe l’ordre dans lequel les oreilles sont testées.

Ce niveau sonore a été retenu pour tenir compte du bruit environnant dans le lieu de passation des bilans de santé (école), souvent bruyant.

La couleur rouge correspond au côté droit et la couleur bleue au côté gauche. Ces couleurs sont également présentes sur la télécommande et permettent de repérer le côté testé. Attention donc à positionner le casque dans le bon sens sur la tête de l’enfant !

Vous pouvez changer le rythme d’appui sur le bouton de la télécommande, pour ne pas rendre les réponses de l’enfant automatiques à intervalles réguliers. Vous pouvez également faire semblant d’appuyer sur un bouton, pour vérifier qu’il ne réponde pas automatiquement.

Elle permet de fiabiliser les réponses obtenues par l’enfant par une stratégie « son → action ». Elle permet également de ne pas solliciter oralement les enfants les plus inhibés.

Le test « Audio 4 » peut être utilisé, sous réserve d’avoir calibré sa voix avec un sonomètre en amont.

Si l’enfant est inhibé, il peut acquiescer timidement, parfois de façon automatisée, et on ne sait alors pas s’il entend réellement. Il est alors conseillé de changer de stratégie et de lui demander de mettre un cube dans la boîte à chaque fois qu’il entend un son dans le casque. Cette stratégie « son → action » permet de fiabiliser les réponses obtenues.

Vous pouvez lui faire écouter une première fois un son à 50 dB et lui demander s’il entend bien. Vous pouvez également changer de stratégie en lui proposant de le faire avec les cubes (mettre un cube dans la boîte lorsqu’il entend un son dans le casque). Il est alors important de bien le consigner, en effectuant l’action vous-même pour lui montrer (porter le cube à son oreille lorsque vous émettez le son et le mettre dans la boîte).

Un enfant doit être orienté vers un spécialiste s’il n’entend pas plus d’une fréquence sur l’une ou l’autre des deux oreilles ou si le test n’est pas concluant (impossibilité d’obtenir des réponses de l’enfant).

Oui, le premier test n’augure en rien la façon dont l’enfant se comportera la prochaine fois. Si vous en avez la possibilité, vous pouvez le retester à l’école, ou proposer un rendez-vous en PMI aux parents. Si cela n’est pas possible, il faut l’orienter vers un ORL afin que son audition puisse être testée.