Oui, c’est possible. Vous pouvez par exemple faire la répétition de mots en premier mais l’ordre de certaines épreuves n’est pas interchangeable : la dénomination d’images doit être faite avant la désignation d’images (car sinon vous donneriez les réponses à l’enfant).
La réponse est cotée comme bonne, tant que le mot est reconnaissable.
L’épreuve de dénomination d’images permet d’évaluer l’expression (l’étendue du vocabulaire, les mots que l’enfant peut dire) alors que l’épreuve de désignation permet d’évaluer la compréhension (l’étendue du vocabulaire que l’enfant comprend).
Si l’enfant a su dénommer les images, on considère qu’il sait les désigner. Dans ce cas, cela permet de gagner du temps en attribuant automatiquement les points de l’épreuve de désignation d’images sans faire passer l’épreuve. Si vous le souhaitez et que vous avez le temps, vous pouvez la faire passer même si l’enfant a su dénommer toutes les images, mais a priori, l’épreuve sera réussie.
Il est conseillé de multiplier les sollicitations sans induire de réponses en donnant des éléments. Des questions générales comme « Qu’est-ce qui se passe sur cette image ? », « Où ça se passe ? », « Pourquoi ? », permettent par exemple de stimuler l’enfant. S’il ne donne que des mots, la cotation en syntaxe sera « mots – phrases » et l’informativité sera jugée en fonction de la pertinence des mots.
En complément des mots à répéter, cette épreuve permet de voir comment l’enfant articule, à partir de mots qui n’ont pas de sens.
Non, il faut rester sur la phrase qui a été testée et validée.
Non, ne pas scinder sinon il ne s’agit plus d’une consigne complexe mais de deux consignes simples. Chaque élément est coté séparément mais la consigne doit être dite en une seule fois.
Certains enfants peuvent faire illusion dans la classe, par imitation, ou par une compréhension contextuelle.
Certains enfants ne connaissent pas forcément certaines images représentées. Ce test n’est pas un test de vocabulaire. Il vise à savoir si l’enfant arrive à différencier des mots proches auditivement (contenant des sons proches). Il est donc nécessaire de nommer les images afin que la méconnaissance du vocabulaire ne fausse pas le test.
L’épreuve consiste à voir si l’enfant discrimine bien les sons, l’article peut être une aide s’il est ajouté, l’enfant pouvant connaitre le genre du mot.
Il est important d’immerger l’enfant dans un bain langagier, français ou dans la langue maternelle de l’enfant. En effet, si les parents maîtrisent mal la langue française, il est conseillé de parler leur langue maternelle, plutôt qu’un français très succinct et déformé, ce qui permettra à l’enfant de développer ses capacités de communication et sera une aide pour l’apprentissage du français.
Il est également conseillé que l’enfant entende parler le français en dehors de l’école (centre aéré, activités extrascolaires…). Si les parents maîtrisent le français, même avec quelques déformations ou erreurs syntaxiques, ils peuvent le parler à la maison, lire des histoires en français, mais il n’est pas interdit de garder la langue maternelle.
Il est également conseillé que l’enfant entende parler le français en dehors de l’école (centre aéré, activités extrascolaires…). Si les parents maîtrisent le français, même avec quelques déformations ou erreurs syntaxiques, ils peuvent le parler à la maison, lire des histoires en français, mais il n’est pas interdit de garder la langue maternelle.